Megami Tensei DB


[Attention, Work in Progress : cette page est née d'une vieille envie, celle de réaliser une mise à jour de mon article Megami Tensei publié à l'origine en 2004 sur datenshisizer.free.fr, puis de le compléter en reprenant à terme des éléments du dossier que j'avais réalisé pour Ki-oon à l'occasion de la sortie de Shin Megami Tensei : Kahn en 2006, rajouter les derniers jeux parus sur PS2, DS et PSP, étoffer la présentation des différents titres, et enfin rajouter du contenu "fan"]





Plutôt méconnue du grand public occidental jusqu'à la sortie de Nocturne aux USA, la série des Megami Tenseiet ses divers spin-offs existe pourtant depuis maintenant une vingtaine d'années. Série à succès (au Japon) mais qui n'hésite pourtant pas à prendre de la distance avec les clichés du genre, où le joueur doit faire des choix moraux qui auront des conséquences sur l'histoire, dotée d'un gameplay fouillé, pleine à craquer de labyrinthes longs et tortueux remplis de démons, d'anges et de dieux oubliés échappés des Enfers, et où, enfin, s'affrontent les forces du Chaos et celles de l'Ordre, Lucifer et Dieu, dans une guerre pour l'avenir de l'humanité.



Deux éléments particuliers viennent distinguer Megami Tensei (appelé plus familièrement Megaten) du tout-venant de la production vidéo-rolistico-ludique : l'époque, le plus souvent contemporaine mais louchant vers le cyberpunk, et le caractère ouvertement occulte du jeu, puisqu'on passe son temps à affronter, dialoguer, voire s'allier ou marchander avec les multiples créatures sunaturelles, démons, anges, dieux ou fées qui font office de rencontres aléatoires. Inutile de dire donc que nous ne sommes pas dans un énieme RPG vaguement médiéval, mais dans un jeu très orienté "Japon occulte" (MegalopolisVampire MiyuX / Tôkyô BabylonAngel Sanctuary, Kujaku-oh, Devilman...).

Les créateurs de Megami Tensei ont mis à contribution de nombreuses mythologies pour créer leur univers. La religion chrétienne, tout d'abord, qui fournit avec YHVH (la divinité Judéo-Chrétienne) et Lucifer les protagonistes principaux des épisodes de Shin Megami Tensei, mais aussi les mythologies Egyptienne, Gréco-romaine, Shinto, Hindou, Celte ou même Lovecraftienne (Nyarlathotep étant, consécration ultime, le grand méchant des Persona 2). Autre grande influence, la kabbale; ainsi, dans SMT 2, les régions du Makai (aussi appelé les Enfers) sont structurées selon les séphirots de l'Arbre de Vie, et sont reliées entre elles par des couloirs aux noms évocateurs (Atziluth, Yetzirah ou Beriah). Tout ce background religieux, sans compter le portrait peu flatteur de YHVH (le plus souvent dépeint comme un tyran génocidaire prêt à tout, jusqu'à raser Tokyo, pour parvenir à ses fins, à qui s'oppose un Lucifer plus ambigu, partisan de la liberté pour les hommes et les démons et opposé au règne de YHVH, mais aussi désireux d'imposer l'anarchie et la loi du plus fort sur la planete) ont sans doute été pour beaucoup dans l'absence des Megami Tensei en dehors du Japon pendant si longtemps.

Aux origines de la saga : il était une fois...

...un roman de Nishitani Aya nommé "Digital Devil Story : Réincarnation de la déesse", dans lequel deux étudiants (comme par hasard les réincarnations - d'où le titre - de Izanami et de Izanagi, deux divinités centrales de la mythologie shinto) doivent faire face à un Loki lâché en plein Tôkyô moderne. Deux suites viennent compléter ce premier livre à succès, et dans lesquelles Set, puis Lucifer se manifestent à leur tour.

Namco se frotta à une adaptation en jeu vidéo avec deux épisodes sur NES, le premier d'entre eux étant une adaptation des romans, le second proposant une nouvelle histoire et de nouveaux persos en gardant les mêmes mécanismes. Puis vint la SNES, Atlus récupéra la licence, et ce fut Shin Megami Tensei, qui n'a plus vraiment de lien avec les bouquins mais dont l'influence sur la saga fut déterminante...

Pour bien comprendre ce qui vas suivre, il est donc important de se rappeler que Megami Tensei est le nom du livre original et de la première série sur console NES, tandis que Shin Megami Tensei est le nom de la toute nouvelle série lancée par Atlus aux débuts de la SNES, aux bases sensiblement différentes et dont la popularité a aboutit, après toutes ces années, à un troisième épisode sur PS2... Quant au terme Megaten, il s'agit le plus souvent d'un moyen commode de parler de l'ensemble de la série, spin-offs compris.

Parmis les talents à qui ont doit ces jeux, deux noms en particulier sont à retenir : Kazuma Kaneko, le chara-designer dont le travail (en particulier sur les garde-robes ou le relooking des monstres) confère une patine très "mode" et très agréable à la série, et Kozy Okada, producteur d'une bonne partie des épisodes.


Digital Devil Story : Megami Tensei

Les deux premiers jeux sont un tantinet difficiles pour un joueur aux sensibilités plus modernes, et intéresseront principalement le collectionneur.
  • Digital Devil Story : Megami Tensei - NES, 1987. Où l'on incarne un jeune garçon talentueux, créateur d'un programme servant à invoquer et contrôler des démons. Evidemment, les démons vont s'échapper pour semer la pagaille sur Terre, et il faudra bien que quelqu'un se dévoue pour les capturer à nouveau.
  • Digital Devil Story : Megami Tensei II - NES, 1990. Se déroule dans un futur proche sur une Terre ravagée par des démons qu'il va falloir de nouveau stopper.
  • Kyuuyaku : Megami Tensei - SNES, 1995. Compilation sur SNES des deux épisodes sur NES, mais doté du moteur de SMT1, et une très jolie intro où l'on voit un ange (Lucifer...) se faire jeter à bas du Paradis...

Shin Megami Tensei

Devenue la série principale à ses débuts sur SNES. Niveau gameplay on retrouve de nombreuses similitudes, avec la possibilité d'interrompre n'importe quel combat pour discuter avec un démon, tenter de l'intimider (pour le faire fuir ou le racketter) ou bien le recruter pour le faire combattre à nos côtés. Une fois qu'on a recruté plusieurs démons, on peut tenter des les fusionner entre eux pour essayer d'obtenir des démons plus puissants ou mieux équipés en sorts. Autre pierre angulaire du jeu, le système d'alignement qui classe le héros et les démons en fonction de deux échelles : Loi/Neutre/Chaos (avec la Loi représentant les forces divines et l'ordre, et le Chaos pour Lucifer et l'anarchie) et Lumière/Neutre/Obscurité (en général les démons populaires dans leurs mythologies respectives sont classés en Lumière, tandis que les malfaisants seraient de type Obscurité). En fonction des choix scénaristiques adoptés par le joueur et des démons avec lesquels on choisit de voyager, on va se rapprocher de l'un ou l'autre des deux camps que sont les forces du ciel et celles des enfers, sachant qu'ils ont tous les deux leurs bons et leurs mauvais côtés...
  • Shin Megami Tensei - SNES, 1992 (ressortit depuis sur PSX puis GBA). Nous sommes à Tôkyô, en 199X, et les signes de l'apocalypse sont là. Démons et divinités déchues, libérés par une expérience ratée qui a ouvert des portes vers leur dimension, hantent les rues de la mégalopole, l'armée Japonaise a pris le pouvoir après un coup d'état sponsorisé par Lucifer, sous l'oeil attentif des Etats-Unis qui se préparent à raser le tout à grands coups de missiles nucléaires pour la plus grande gloire de Dieu : Aucun doute, la seconde guerre entre le Ciel et l'Enfer est prête à éclater en plein Tôkyô moderne.
  • Shin Megami Tensei II - SNES, 1994 (ressortit depuis sur PSX puis GBA). La suite directe de l'épisode précédent, sensée se passer plusieurs décades après dans un univers où la voie Neutre aurait triomphée. Après avoir adopter un profil bas pendant quelques années, les forces de la Loi prennent le pouvoir dans le Tôkyô Millenium rebâtit sur les ruines de l'ancien Tôkyô, et mettent en place grâce à leurs Templiers un système répressif dont sont rejetés mutants et adeptes du Chaos. Incarnant Aleph, un jeune guerrier amnésique combattant dans l'Arène afin de progresser dans l'échelle sociale, le joueur va devoir à nouveau prendre part au combat entre Dieu et Lucifer, et dont l'enjeu est la survie de l'humanité. Malgré son utilisation du cliché du héros amnésique, le scénario de cet épisode est encore plus réussi que celui du premier.
  • Shin Megami Tensei If... - SNES, 1994. Un épisode étrange, dont la série des Persona est sensée être une continuation. Le lycée Karukozaka est apparemment un établissement scolaire comme les autres, jusqu'au jour où les démons commencent à envahir les couloirs de l'école...
  • Shin Megami Tensei III : Nocturne - PS2, 2003 ("Nocturne" sera en fait la version US de Shin Megami Tensei III Maniacs, qui proposait des choses en plus par rapport à la version normale : la possibilité de jouer avec le personnage Dante des Devil May Cry et une fin supplémentaire, notamment). Bien que numéroté troisième épisode de la saga, le scénario de Nocturne n'a pas de rapport direct avec ceux de SMT 1 & 2. Au contraire, on part sur des bases complètement nouvelles : la Terre est détruite, et dans un Tôkyô en ruines qui fait tapisserie sur la surface interne d'un oeuf gigantesque, s'affrontent différentes factions qui veulent imposer leur idéologie au nouvel univers attendant de naître. Plus d'alignement Loi/Chaos/Neutre cette fois. Les développeurs de Atlus devaient trouver que trois fins possibles, c'était un peu trop limité. Cette fois, le joueur devra adopter l'un ou l'autre (ou aucun) desKotowari, les doctrines promus par les protagonistes du jeu et qui décideront de la "forme" de l'univers. Ces doctrines sont Shijima (où chacun fait partie intégrante de la grande machinerie qu'est l'univers), Yosuga (élitiste, la force est tout) et Musubi (individualiste, chaque être est confiné dans son propre paradis solitaire). Chaque doctrine dispose de sa propre fin, auxquelles s'ajoutent deux fins "Neutres" et une fin "Démoniaque". Autres ajouts, la possibilité d'équiper le personnage principal avec des Magatama lui conférant des capacités spéciales et des sorts particuliers (un principe qui rappelle Persona), un système de fusion chamboulé (adieu triple fusions, bonjour sacrifices), des démons qui peuvent changer de niveau, etc.
    Le jeu est sorti en Europe le 30/06/2005 sous le titre Shin Megami Tensei : Lucifer's Call.
  • Shin Megami Tensei : Strange Journey - NDS, 2009. Voir le billet.

Persona

Deux épisodes de Persona avaient eu les honneurs d'une sortie sur le territoire US, c'est donc souvent par eux que les joueurs occidentaux ont pu découvrir Megaten. Les différences avec les Megaten sont l'histoire, plus centrée sur les quelques personnages principauw plutôt que sur un conflit épique entre forces du bien ou mal, l'impossibilité de recruter et de fusionner les démons (même si on peux toujours discuter avec eux, passer des pactes ou obtenir des items ou des informations), et les Persona, sortent de super alter-egos de nos héros dotés de pouvoirs magiques (façon Stands dans le célèbre manga/OAV Jojo's Bizarre Adventure) qu'on peut débloquer avec des cartes de tarot obtenues en discutant avec les démons. Autre innovation, inspiré des légendes urbaines, le système de rumeurs, qui permet de provoquer certains événements (facultatifs ou non) en partant du principe que la réalité peut être influencée par ce que croient les gens.
  • Megami Ibunroku : Persona ("Revelations : Persona" aux USA) - PS1, 1996. La version US fut réputée pour les horreurs de son adaptation : les noms des démons ont été traduits à la barbare, voire inventés, et la sous-quête de la Reine des Neiges (qui permettait d'obtenir une fin alternative) a même carrément sauté.
  • Persona 2 Tsumi / Innocent Sin - PS1, 1999. L'épisode intermédiaire qui n'est pas sorti aux USA, probablement à cause de ses professeurs de lycée en ligue avec des méchants nazis (apparition du Last Battalion, à la Hellsing version manga). Un criminel connu sous le nom de Joker terrorise les habitants de Sumaru City : il est dit qu'en téléphonant à son propre numéro de portable et en prononcant le nom de celui qu'on veut voir mort, Joker s'occupera du sale boulot. Heureusement Maya Amano, journaliste dans un magazine pour ados, mène l'enquête accompagnée de sa photographe Yukino et de plusieurs lycéens de chocs (Michelle-samaaaa...). Sans doute l'épisode le plus orienté shoujo au niveau de ses personnages ou de son histoire.
  • Persona 2 Batsu / Eternal Punishment - PS1, 2000. Tsumi se finissant très mal pour l'équipe des héros, en dernier recours cette réalité fut "scellée" et les événements des dix dernières années furent réécris. C'est donc dans une réalité "alternative" que se déroule cet épisode. Malheureusement, plusieurs protagonistes refusèrent d'oublier les événement de Tsumi alors qu'ils auraient dû, que ce soit par désir de revanche ou par amour, et maintenant l'histoire risque de se répéter à nouveau... Contrairement à Persona premier du nom, l'adaptation US de cet épisode est très soignée.
  • Persona 3 - PS2, 2006.
  • Persona 4 - PS2, 2008.

Devil Summoner

Shin Megami Tensei, en plus dur. Soul Hackers en particulier est assez réputé, la version PS1 ayant failli sortir en version US avant que Sony n'y mette le ho-là. Dommage.
  • Devil Summoner - Saturn, 1995. L'épisode qui a introduit le système de loyauté des démons du groupe que l'on retrouvera dans Soul Hackers... En gros si on utilise en combat les commandes préférées d'un démon ou si on lui fait des cadeaux, sa loyauté augmentera et il aura tendance à mieux obéir, devenir échangeable contre un item précieux, etc. Par contre si sa loyauté baisse, le démon pourrais commencer à faire n'importe quoi, voire même quitter le groupe.
  • Devil Summoner II : Soul Hackers - Saturn en 1997, puis PS1 en 1999. Un épisode complètement cyberpunk, avec son système de Visions Quests qui permettent de développer le scénario en faisant joueur au héros des mini-quêtes sous forme de flashbacks. Il s'agit ici d'enquêter sur les agissements d'une méga-corporation assez louche, Algon Soft, à l'origine de Paradigm X, un logiciel de réalité virtuelle par Internet qui servirait en fait à dérober les âmes de ses utilisateurs. Aidé de Nemissa, un autre "programme" résidant dans le corps d'une jeune fille, le héros va rapidement être entrainé au coeur de cette machination.
La série des Devil Summoner a connu un reboot sur PS2 avec la sous-série des Kuzunoha Raidô, du nom de l'écolier Devil Summoner / détective privé y faisant office de protagoniste principal dans le Japon délicieusement rétro, ero-guro nonsense de l'ère Taisho.

  • Devil Summoner : Kuzunoha Raidô tai Chôriki Heidan - PS2, 2006.
  • Devil Summoner : Kuzunoha Raidô tai Abadon Ô - PS2, 2008.


Majin Tensei

Une série de tactics-RPG dans le monde urbain et contemporain de Megami Tensei.
  • Majin Tensei - SNES, 1994. Graphiquement très sommaire pour un jeu SNES de cette époque, ça reste tout de même un défi à relever pour les fans de RPG tactiques.
  • Majin Tensei II : Spiral Nemesis - SNES, 1995. Il a au moins pour lui d'être plus joli que son prédécesseur, avec des niveaux en 3D isométrique en lieu et place des cartes 2D en vue de dessus, et une cinématique d'introduction déja plus agréable.
  • Majin Tensei RONDE - Saturn, 1997.


Devil Survivor

Vu comme une résurgence inspiré de la veine tactical d'un Majin Tensei, mais avec l'accent mis sur ses personnages à la façon d'un Persona. Les jeux sont illustrés par Suzuhito Yasuda (Durarara!).
  • Megami Ibunroku Devil Survivor - NDS, 2009 / Overclocked - NDS, 2011.
  • Devil Survivor 2 - NDS, 2011


Last Bible

Une série de RPG prenant place dans un univers héroic-fantasy assez classique, même si on y retrouve la possibilité de recruter les démons ennemis.
  • Last Bible - GB, 1992 et GBC, 1999 (la version GBC est sortie aux USA sous le titre "Revelations : The Demon Slayer"). Comme tous les jeux Last Bible sur GB/GBC, c'est môchissime et surtout c'est de la fantasy.
  • Last Bible 2 - GB, 1993 et GBC, 1999.
  • Another Bible - GB, 1995.
  • Last Bible 3 - SNES, 1995.
  • Last Bible Special - Game Gear, 1995.

Autres jeux vidéos

  • Digital Devil Saga : Avatar Tuner - PS2, 2004. Deux épisodes devant sortir aux USA dans la foulée de Nocturne.
  • Digital Devil Saga : Avatar Tuner 2 - PS2, 2005.
  • Maken X - DC, 1999, et sur PS2 en 2002 sous le nom Maken Shao. Jeu de baston (Beat'em all) à la première personne. Dans un futur proche où la Chine et les USA sont les deux puissantes dominantes du globe, les Fukenshis et les Sangyokai sont deux groupes aspirant à deux destins très différents pour la planète. L'instrument qui va venir résoudre leur conflit est Maken, l'épée démoniaque et douée de conscience fruit d'un programme Japonais mené par le père de la jeune Kei Sagami, dont le corps sera le premier à être "possedé" par Maken. En effet, via un procédé du nom de "Brain Jacking", Maken (et donc le joueur) peut changer de corps au fil du parcours et des rencontres, chaque corps possèdant des capacités et des techniques très différentes qu'il faudra assimiler. Malgré quelques idées originales dans ce genre de jeu (Brain Jacking et une histoire qui peux là encore évoluer en fonction des choix du joueur), le jeu est plutôt répétitif et perd vite son interêt.
  • Devil Children - GBC en 2000, puis PSX et GBA (sortis aux USA sous le nom Demikids). Pokemon ayant montré que les jeux de capture de monstres pouvaient se vendre par dizaines de millions, Atlus a décidé de tenter sa chance avec ce clone de Megami Tensei au graphisme cartoon mignon et coloré... Vu que des dizaines de versions du jeu existent (j'exagère à peine), un puzzle game (Puzzle de call), ainsi qu'une série TV, ça a l'air d'avoir plutôt réussi.
  • Shin Megami Tensei Nine - XBox. RPG multijoueurs par Internet et dont le chara-design est réalisé par Yasuomi Umetsu (Kite).
  • Jack Frost - Virtual Boy.
  • Shin Megami Tensei Onnline : Imagine - PC, 2007.

Autres médias

  • Persona - Tsumi to Batsu - manga de Naotsugu Matsueda. Avec une histoire parallèle à celle de Persona 2, ce manga en 3 tomes est paru en Français chez Delcourt. Etonnant vu que ça intéresse surtout les fans du jeu vidéo (Ho !), lequel, rappelons-le, n'est lui jamais sortit en Europe.
  • Shin Megami Tensei Kahn - manga de Yanagisawa Kazuaki. Dynamic avait annoncé en avoir les droits, quelque part vers 2001, mais visiblement ça s'est perdu dans les limbes...
  • Shin Megami Tensei - manga de Kazunari Suzuki et Chiaki Ogishima.
  • Selon sa fiche sur le site Girls' Horror ComicsUeda Shinshu (le mangaka responsable de l'adaptation du jeu vidéo Baroque) aurait commis plusieurs mangas Megaten pour le compte d'Enix : Majin Tensei: The True RemembranceMegami Ibunroku Persona: Be Your True Mind (et son art-book Ueda Shinshuu Gashuu Persona), et Shin Megami Tensei Gaiten: Hato no Senki.
    Site officiel de Ueda Shinshu : USO.
  • Il existe aussi une version manga en 3 volumes de Maken X par Q Hayashida, scanlaté en Anglais par Project Omanga. Que dire sinon que c'est de loin l'un des meilleurs mangas adaptés d'un jeu vidéos que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, et que l'artiste est manifestement un énorme fan de Tsutomu Nihei (Blame!). Paru en Allemand chez Generation Comics.
  • Digital Devil Story: Devil Children - série TV de 50 épisodes (2000).
  • Devil Summoner - série TV (live), 1997.
  • Digital Devil Story - OAV, 1987. La version française de cette OAV, titrée L'histoire du démon numérique est sortie chez Kaze, et a été critiquée sur le site de DVDanime.net. Adaptation du premier roman de la saga de Nishitani Aya.
  • Shin Megami Tensei Mokushiroku - 2 OAV de 30' produites en 1995, sorties aux USA sous le titreTokyo Revelation. L'histoire, plus ou moins confuse, reprends vaguement certains éléments des deux épisodes SMT sur SNES : Akito Kobayashi est un jeune homme ayant passé un pacte avec les démons et devant collecter la force vitale appelée magnetite pour invoquer sur Terre un puissant démon. Il découvre une jeune fille particulière qui en posséde en elle une énorme, et va essayer de l'enlever pour la sacrifier, mais c'est sans compter l'opposition qu'il va rencontrer en la personne d'une sorcière à l'apparence juvénile, d'un clan ninja protégeant le Japon depuis des temps immémoriaux, et de son ami d'enfance Kojiro Soma qui s'avère être la réincarnation de Taira no Masakado - laquelle est dotée d'un look à la DBZ et de pouvoirs à l'avenant. Plutôt décevantes, en particulier à cause d'un second épisode trop rapidement expédié, ces OAV ne vaillent même pas la peine d'être recommandées aux fans. 
  • Persona : Trinity Soul : j'avais réalisé une preview au sujet de cette série pour Mata-web. Je n'ai pas particulièrement accroché à la série.
  • Persona 4 The Animationplutôt médiocre si on la considère simplement en tant que série d'animation, l'anime de Persona 4 est en revanche plutôt fantastique pour le fan du jeu ou de la série, ne serait-ce que pour le plaisir de voir certains monstres ou sorts emblématiques de la série animés, pour la manière dont les mécanismes du jeu sont transposés à l'écran, et tout ces monceaux de fanservice qui se succède à l'écran (Teddy cosplayé en Alice ?). Le côté casse-gueule d'adapter un Persona sur le petit écran, c'est que les jeux sont déjà plus ou moins des parodies d'animes school psychic battle à personnages lycéens, d'où des personnages extrêmement classiques qui ne deviennent vraiment intéressants que sur le tard (alentours de la sortie scolaire de l'ep 15, pour moi). Dans le même genre (anime tiré d'un jv occulto-fantastique avec des ados à pouvoirs), Tokyo Majin Gakuen était probablement mieux équilibré et plus abordable. Mais au moins, P4 réussit assez facilement à se distinguer comme meilleure adaptation anime estampillé Megami Tensei ou dérivé (pas que ce soit un exploit en soit vu la concurrence, mais depuis le temps on commençait à désespérer). Un épisode true end devrait montrer le bout de son nez cet été.

Liens


Dernière mise à jour de la page : 04/05/2012 - création initiale.

Commentaires

  1. Ahlala, tu peux pas le savoir mais je l'ai lue et relue ta page megaten sur datenshisizer.free.fr à l'époque ! *_*
    C'est chouette de la revoir toute mise à jour, j'espère que tu continueras de l'étoffer comme dit en intro :3.

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